Procès pour agression sexuelle contre Conor McGregor : ce qu'il faut retenir après le premier jour d'audience
Le procès civil très attendu opposant l'ancienne star de l'UFC Conor McGregor à une femme l'accusant d'agression sexuelle a débuté ce mardi 5 novembre 2024 à Dublin. Cette affaire, qui remonte à décembre 2018, fait l'objet d'une procédure civile après que le parquet irlandais ait décidé de ne pas poursuivre au pénal.
La plaignante, dont l'identité n'a pas été révélée, réclame près de 2 millions d'euros de dommages et intérêts à Conor McGregor. Elle l'accuse de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel de la capitale irlandaise après une soirée arrosée.
Des témoignages accablants dès le premier jour
Lors de cette première journée d'audience, la plaignante a livré un témoignage poignant devant le jury composé de 4 hommes et 8 femmes. Elle a raconté en détail sa version des faits, décrivant une soirée qui a dérapé après que McGregor lui ait proposé de la cocaïne.
Selon son récit, l'ancien champion de MMA l'aurait ensuite emmenée dans sa chambre d'hôtel avant de la violer violemment, malgré ses protestations. Un témoignage corroboré par celui du Dr Daniel Kane, gynécologue urgentiste ayant examiné la victime présumée peu après les faits.
Le médecin a en effet déclaré avoir constaté "plusieurs blessures cohérentes avec le récit des événements". Il a notamment évoqué la présence d'un tampon "coincé tout en haut" du vagin de la plaignante, qu'il a dû retirer lors de l'examen.
McGregor nie en bloc les accusations
Conor McGregor, 36 ans, était présent à l'audience mais n'a pas encore témoigné. Ses avocats ont qualifié cette procédure de "tentative d'extorsion", niant catégoriquement les faits reprochés à leur client.
L'ancien champion de l'UFC dans deux catégories de poids maintient sa version depuis le début : il n'y a jamais eu de relation sexuelle avec la plaignante cette nuit-là. Ses défenseurs comptent mettre en avant les incohérences dans le récit de la victime présumée pour discréditer son témoignage.
Ce procès très médiatisé intervient alors que la carrière sportive de McGregor est au point mort. L'Irlandais n'a plus combattu depuis sa défaite contre Dustin Poirier en juillet 2021, suite à une grave blessure à la jambe.
Un verdict qui pourrait avoir de lourdes conséquences
Si le jury venait à donner raison à la plaignante, les conséquences pourraient être désastreuses pour Conor McGregor. Au-delà du montant colossal des dommages et intérêts réclamés, c'est toute l'image et la carrière du combattant qui seraient irrémédiablement ternies.
L'UFC, qui a toujours soutenu sa star malgré les controverses, pourrait être contrainte de rompre définitivement ses liens avec McGregor. Un scénario catastrophe pour celui qui fut pendant des années la tête d'affiche et la poule aux œufs d'or de l'organisation.
À l'inverse, un acquittement permettrait à l'Irlandais d'envisager un retour dans l'octogone dès 2025. À 36 ans, "The Notorious" rêve toujours d'un come-back triomphal au plus haut niveau, lui qui n'a remporté qu'un seul combat sur ses quatre dernières sorties.
La suite du procès très attendue
Les débats doivent reprendre ce mercredi matin à Dublin. D'autres témoins devraient être entendus, dont potentiellement Conor McGregor lui-même. Le jury a reçu pour consigne d'éviter tout contact avec les médias et les réseaux sociaux pendant la durée du procès.
Cette affaire passionne déjà l'Irlande et le monde du MMA. Elle pourrait marquer un tournant dans la carrière tumultueuse de Conor McGregor, pour le meilleur ou pour le pire. Rendez-vous dans les prochains jours pour connaître l'épilogue de ce feuilleton judiciaire aux lourds enjeux.
La rédaction de MMA News suivra avec attention la suite des débats pour vous tenir informés des derniers rebondissements de cette affaire. N'hésitez pas à consulter régulièrement notre site pour ne rien manquer de l'actualité brûlante du MMA.