Dana White pour président ? Les surprenantes cotes pour l'élection présidentielle de 2028
Alors que l'encre de l'élection présidentielle américaine de 2024 est à peine sèche, les bookmakers s'empressent déjà de spéculer sur la course de 2028. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les prétendants potentiels forment une liste pour le moins éclectique, allant de politiciens chevronnés à des célébrités inattendues, en passant par le patron de l'UFC Dana White.
Selon les cotes publiées par BetOnline.ag, le favori actuel pour remporter la Maison Blanche en 2028 n'est autre que J.D. Vance, avec des chances de 3 contre 1. Le gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro (4/1) et le gouverneur de Californie Gavin Newsom (7/1) complètent le podium virtuel.
Des outsiders de renom dans la course
Mais ce qui attire particulièrement l'attention, ce sont les noms plus surprenants qui apparaissent dans cette liste. Ainsi, on retrouve l'acteur et ancien catcheur Dwayne "The Rock" Johnson à 25/1, tout comme l'ancienne Première dame Michelle Obama. Le milliardaire Mark Cuban affiche quant à lui des cotes de 20/1.
Plus bas dans la liste, on trouve le nom de Dana White, le célèbre président de l'UFC. Ses chances sont évaluées à 1000 contre 1, le plaçant au même niveau que... Hunter Biden, le fils de l'actuel président Joe Biden.
Cette apparition de Dana White dans les cotes présidentielles peut sembler surréaliste à première vue. Cependant, elle s'explique en partie par ses liens étroits avec l'ancien président Donald Trump, dont il est un fervent partisan depuis de nombreuses années. White a notamment pris la parole lors de plusieurs conventions républicaines pour soutenir Trump.
Un scénario peu probable pour le patron de l'UFC
Malgré ces spéculations amusantes, il est peu probable que Dana White envisage sérieusement de se lancer dans la course à la présidence. Le boss de l'UFC a les mains pleines avec la gestion de la plus grande organisation de MMA au monde, qui connaît une croissance exponentielle depuis plusieurs années.
White a récemment déclaré : "Je suis flatté que certains pensent à moi pour ce rôle, mais mon objectif reste à 100% sur l'UFC et son développement. Nous avons encore tellement à accomplir dans le monde des sports de combat."
Il faut dire que sous sa direction, l'UFC est devenue une véritable machine à créer des superstars, avec des athlètes comme Conor McGregor, Israel Adesanya ou encore Khabib Nurmagomedov qui sont devenus des noms connus bien au-delà de la sphère du MMA.
L'impact du MMA sur la culture populaire
L'apparition de Dana White dans ces cotes présidentielles, aussi improbable soit-elle, témoigne néanmoins de l'influence grandissante du MMA et de l'UFC sur la culture populaire américaine. Ce sport, autrefois considéré comme marginal, s'est progressivement imposé comme un phénomène mainstream, captivant des millions de fans à travers le monde.
Des combattants comme Jorge Masvidal ou Nate Diaz sont devenus de véritables icônes, transcendant le cadre du sport pour s'imposer comme des figures culturelles à part entière. Cette évolution a largement contribué à faire de Dana White l'une des personnalités les plus influentes du monde sportif actuel.
Si une carrière politique semble peu probable pour White, son impact sur le paysage sportif et culturel américain est indéniable. Sous sa direction, l'UFC est passée d'une organisation au bord de la faillite à une entreprise valorisée à plusieurs milliards de dollars, changeant à jamais le visage des sports de combat.
Les véritables enjeux de 2028
Au-delà de ces spéculations amusantes, l'élection présidentielle de 2028 s'annonce comme un moment crucial pour les États-Unis. Après deux mandats de Donald Trump, le pays pourrait être prêt pour un changement de cap significatif.
Des figures comme J.D. Vance ou Josh Shapiro représentent une nouvelle génération de politiciens, susceptibles d'apporter un regard neuf sur les défis auxquels le pays est confronté. Les enjeux climatiques, économiques et sociaux seront au cœur des débats, dans un contexte international toujours plus complexe.
Quoi qu'il en soit, ces cotes présidentielles nous rappellent que dans la politique américaine, rien n'est jamais écrit d'avance. Qui aurait pu prédire, il y a quelques années, qu'un magnat de l'immobilier et star de télé-réalité deviendrait président des États-Unis ?
Alors, même si l'idée d'un "Président White" relève pour l'instant de la pure fiction, l'histoire nous a montré que dans le jeu politique américain, l'improbable peut parfois devenir réalité. En attendant, Dana White continuera sans doute de régner sur l'octogone, laissant à d'autres le soin de conquérir le Bureau ovale.
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