Affaire antitrust : Le PDG de l'UFC, Dana White, reste serein face au procès qui pourrait bouleverser le paysage du sport

Dana White, dirigeant de l'UFC, semble rester calme face à une importante affaire antitrust qui sera jugée en 2024 et qui pourrait changer radicalement le paysage du sport. Le procès Cung Le et al. contre Zuffa a été lancé en 2014 et est sur le point d'être entendu par un jury. Celui-ci décidera si l'UFC a utilisé illégalement son pouvoir de marché pour réduire les salaires des combattants, et un verdict de culpabilité pourrait se traduire par des dommages-intérêts atteignant des milliards de dollars à verser aux anciens combattants.

Les combattants actuels et futurs de l'UFC pourraient également bénéficier d'un allègement judiciaire qui les libèrerait de contrats coercitifs et de longue durée. Imaginez un monde où les contrats de combat ne durent qu'un an, et vous commencez à entrevoir les répercussions potentielles pour les arts martiaux mixtes (MMA) dans leur ensemble.

Si Dana White est préoccupé par cette affaire, il ne le montre pas lors d'une interview avec Aaron Bronsteter de Sportsnet. "

« L'UFC est potentiellement en procès cette année », a déclaré Bronsteter. « Est-ce une préoccupation pour vous à l'avenir ? »

« Non », a répondu White.

« Est-ce quelque chose à quoi vous pensez beaucoup, ou est-ce plutôt laissez les avocats faire leur travail ? » a demandé Bronsteter.

« Absolument rien », a déclaré White. « Je n'y pense jamais. Ça ne me concerne pas. »

Cependant, l'affaire concerne bel et bien White. Des tonnes de découvertes issues du procès montrent que les plaignants nomment spécifiquement White comme l'architecte actif et délibéré du pouvoir monopolistique allégué de l'UFC.

Non seulement White et ses associés ont éliminé la concurrence de manière agressive avec des pratiques commerciales impitoyables et des rachats, mais ils ont également affronté régulièrement les combattants cherchant à gagner plus que ce que l'UFC était prêt à dépenser.

De nombreux documents clés du procès incluent des témoignages, des e-mails et des textes de ou impliquant White.

L'analyse financière des documents commerciaux montre que l'UFC a versé 1,45 milliard de dollars en dividendes aux actionnaires entre 2005 et 2016. Durant la même période, les combattants ont reçu 846 millions de dollars en rémunération et en avantages. Les jurés de l'affaire antitrust auront un premier plan pour voir comment le système fonctionnait et ils décideront si les dirigeants de l'ère Zuffa ont franchi la ligne entre hommes d'affaires avisés et transgression de la loi anti-concurrentielle.

Le procès devrait débuter dans les deux à trois prochains mois.

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