La Global Fight League répond aux critiques sur l'âge de ses combattants
La Global Fight League (GFL), nouvelle organisation de MMA qui se prépare à faire son entrée sur la scène des sports de combat en 2025, fait face à des critiques concernant l'âge avancé de certains athlètes de son roster. La ligue a décidé de répondre directement aux détracteurs qui la surnomment déjà la "Geriatric Fighting League".
Un concept innovant mais des inquiétudes légitimes
La GFL propose un format unique basé sur des équipes représentant différentes villes, avec une saison régulière de 15 événements d'avril à août, suivie de playoffs et d'une finale en novembre. Parmi les signatures notables, on retrouve des légendes du MMA comme Andrei Arlovski, Fabricio Werdum, Frank Mir et Wanderlei Silva. Si ces noms prestigieux attirent l'attention, ils soulèvent également des interrogations sur la sécurité des athlètes.
Particulièrement préoccupant, le cas de Fabricio Werdum, qui a récemment révélé souffrir de séquelles cérébrales importantes suite à sa défaite contre Renan Ferreira au PFL en 2021. Cette situation a d'ailleurs empêché son retour dans l'octogone, la commission athlétique refusant de lui accorder une licence.
La GFL défend sa vision et ses athlètes
Suite à l'annonce de la signature d'Ovince Saint Preux, 41 ans, l'organisation a dû faire face à une nouvelle vague de critiques sur les réseaux sociaux. La réponse officielle de la GFL ne s'est pas fait attendre : "Grandpa Fight League serait plus drôle et accrocheur si vous nous le demandez. Mais soyez respectueux envers les combattants qui ont tant donné aux fans."
Cette réponse soulève la question complexe du respect dans le MMA. D'un côté, les plaisanteries font partie intégrante de la culture des sports de combat. De l'autre, mettre des vétérans face à des adversaires plus jeunes pourrait s'avérer dangereux et irrespectueux envers leur héritage.
Les défis qui attendent la nouvelle organisation
La GFL devra prouver qu'elle peut organiser des combats équitables et sécurisés, particulièrement pour ses athlètes les plus expérimentés. L'organisation affirme vouloir mettre l'accent sur le bien-être des combattants, mais les détails concernant la structure des matchs et les mesures de sécurité restent encore flous.
Certains observateurs, dont Daniel Cormier, ancien champion de l'UFC, suggèrent que ces vétérans pourraient occuper des rôles d'entraîneurs ou de commentateurs plutôt que de combattants actifs. Une solution qui permettrait de bénéficier de leur expérience tout en préservant leur santé.
"Nous suivrons de près l'évolution de la GFL et espérons que l'organisation restera fidèle à ses promesses de respect et de protection des athlètes", déclare Marc Durant, analyste MMA pour MMA News.
Le lancement de la GFL en janvier 2025 sera scruté de près par l'ensemble de la communauté du MMA. L'organisation devra trouver le juste équilibre entre spectacle et sécurité, tout en prouvant qu'elle peut offrir une alternative crédible aux promotions établies comme l'UFC et le PFL.