Commission Aveugle : Suspension Doping de Quatre Ans pour un Boxeur Décédé

En une méprise qui frise l'absurde, la Commission Anti-Dopage britannique (UKAD) a fait les gros titres cette semaine pour une erreur administrativement macabre : elle a imposé une interdiction de quatre ans à un boxeur qui n'est plus de ce monde. Le boxeur en question, Moises Calleros, décédé en mars dernier, semble avoir été la victime posthume d'une bureaucratie sportive mal informée.

La sanction a été publiée avec célérité sur le site officiel de l'UKAD, avant d'être remplacée précipitamment par un avis de décès, une fois l'erreur reconnue. Calleros, ancien prétendant au titre de poids mouche du WBC, avait été contrôlé positif pour la cocaïne suivant une défaite au quatrième round contre Galal Yafai en avril 2023. Des rapports préliminaires suggèrent que Calleros, âgé de 34 ans à l'époque, a succombé à une crise cardiaque alors qu'il se préparait à remonter sur le ring.

Les Conséquences d'une Erreur Embarrassante

L'événement met en lumière non seulement les lacunes possibles dans le suivi des athlètes par les autorités antidopage, mais soulève aussi des questions plus larges sur la manière dont les informations sont gérées et diffusées. Le choc initial de la nouvelle a provoqué un tollé général, obligeant UKAD à réviser ses processus de contrôle et de communication.

Le monde de la boxe, déjà marqué par des controverses régulières sur le dopage et la gestion parfois opaque des organisations, se trouve une fois de plus dans l'œil du cyclone. Cette erreur administrative, bien que corrigée, laisse un goût amer et souligne l'importance d'une gestion scrupuleuse et respectueuse des athlètes, qu'ils soient en activité ou décédés.